mardi 15 juin 2010

Manuela


Les étranges tergiversations des marionnettes immobiles du magasin de jouets ressemblent aux spectacles des musées côtés quand vient la nuit et que d’une toile à l’autre se murmurent des secrets de maîtres sur l’esquisse des craquelures. Quand elles chantent les marionnettes se font harpistes, et du fil qui guide leurs destins au moindre geste elles tirent des mélopées plaintives de guitare désaccordées, lost in translation, dans un concert de Rodrigo.

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